La rue Baugier et le quai de la Regratterie sont souvent à Niort, lors des crues, les premières victimes du débordement de la Sèvre . Le débit de la Sèvre passe d’ 1m3/s pendant les périodes d’étiage à 150m3/s lors des crues, pour atteindre 340m3/s en 1936.
Vue générale de Niort sous l’eau. La poursuite des travaux de canalisation a permis de diminuer d’une part la fréquence des crues mais d’autre part leur amplitude. La dernière crue importante (avec une cote de 14m15 pour une cote normale de 12 m), a eu lieu en 1982 et a fait perdre la vie à un pompier Dany Busseneau en secourant une femme enceinte près des Vieux Ponts.
Les inondations dans le marais sont également propices à la pêche lorsque l’eau repart, et d’une façon plus anecdotique à la chasse. Le gibier est plus facile à capturer car, exténué, il se réfugie sur des souches dépassant le niveau d’eau. Le maraîchin était bien souvent braconnier à ses heures car ce genre de chasse et de pêche sortait de la réglementation officielle…
Inondations à Coulon en 1936 – Les quais sont inondés et l’eau arrive pratiquement jusqu’à l’église.